Résidence William Walker Clark
19, rue Horsfield, Saint John, Nouveau-Brunswick, E2L, Canada
Reconnu formellement en:
1982/03/18
Autre nom(s)
Résidence William Walker Clark
Breeze Building
Édifice Breeze
James Dewolfe Spurr Resdience
Résidence James Dewolfe Spurr
Liens et documents
Date(s) de construction
1882/01/01
Inscrit au répertoire canadien:
2009/01/21
Énoncé d'importance
Description du lieu patrimonial
La résidence William Walker Clark est l’édifice le plus à l’ouest du complexe immobilier William Breeze. Il s’agit d’un bâtiment de deux étages et demi en brique de style Second Empire qui est contigu à un édifice similaire situé à l'est. La résidence est située sur la rue Horsfield dans le quartier patrimonial Trinity Royal de Saint John.
Valeur patrimoniale
La résidence William Walker Clark est désignée lieu patrimonial local en raison de son architecture et de son association avec James Dewolfe Spurr et William Walker Clark.
La résidence William Walker Clark est reconnue parce qu'elle fait partie d’une collection d’édifices résidentiels de style à l'italienne qui ont été construits entre 1877 et 1882 après que les deux tiers de la ville de Saint John ont été détruits par l’incendie. Elle a été construite en 1882 pour William Breeze. En effet, ce dernier a fait ériger côte à côte deux édifices de deux étages et demi en brique. L’ensemble était composé d’un immeuble locatif double à l’est et de cette résidence unifamiliale à l’ouest. M. Breeze a habité ici au cours de la première année qui a suivi la construction. L'utilisation de la brique laissait entendre qu’à l’avenir la ville résisterait davantage au feu. Les éléments et la conception de cet édifice démontrent que la ville allait être reconstruite aussi bien, sinon mieux que celle qui venait d’être détruite.
La résidence William Walker Clark est également reconnue pour son association avec deux éminents citoyens de Saint John. L’un d’eux, James Dewolfe Spurr, a loué cette demeure entre 1883 et 1890. Né en 1820 en Nouvelle-Écosse, il arrive à Saint John en 1835 et occupe le poste de commis de magasin chez Ratchford and Surgin. En 1844, il forme la société en nom collectif Allison and Spurr, une entreprise qui a fermé ses portes en 1855. Ce partenariat a été à l’origine de la première scierie à vapeur d’importance au Nouveau-Brunswick. Les navires construits pour Allison and Spurr étaient par ailleurs reconnus pour leur contenance. En 1855, il s'engage activement dans le développement des mines Albert à titre d'actionnaire principal. Il érige également une grande usine de production d’huile de schiste à Spurr’s Cove. La teneur en huile du schiste s’avère si grande que M. Spurr est en mesure de résister à la concurrence que lui faisaient les puits de pétrole jusqu’à l’épuisement de la mine, en 1875. Il est décédé le 15 août 1908.
William Walker Clark a été chef de police à Saint John entre 1890 et 1915. C’est pendant cette période qu’il a habité la résidence Clark, probablement de 1897 à 1905. Il a également fait partie des barons du bois de Clark, dans le secteur ouest de Saint John. Au milieu des années 1890, le corps policier de cette ville comptait 46 hommes. Or, en 1914, on rapporte que la force policière était mal supervisée et que la protection dont bénéficiaient les résidents de Saint John était déficiente. On institue alors une enquête approfondie qui révèle l’existence de nombreux problèmes dans l’équipe du chef de police. En janvier 1915, cédant sous la pression, William Clark donne sa démission. Il déménage ensuite à Fredericton où il décède en 1930.
Source: Services d’urbanisme et de développement – Ville de Saint John
Éléments caractéristiques
Les éléments caractéristiques qui décrivent la résidence William Walker Clark incluent notamment :
- le partage avec les bâtiments avoisinants d'une marge de recul commune ;
- la résidence est l'image inverse de l’édifice est de l’ensemble immobilier ;
- le plan rectangulaire de deux étages et demi ;
- les murs extérieurs en brique ;
- l’arrangement et les proportions des ouvertures ;
- le toit en mansarde ;
- les lucarnes simples ou doubles, à fronton ;
- les ouvertures à arche segmentée avec fenêtres en bois coulissant verticalement ;
- les dentelets et les briquetages élaborés à la corniche de toiture ;
- l’entablement à fronton en grès supporté par des pilastres en brique au-dessus de l'entrée ;
- la paire de portes en bois avec panneaux de verre ;
- l’imposte à arche segmentée au-dessus de l’entrée.
Reconnaissance
Juridiction
Nouveau-Brunswick
Autorité de reconnaissance
Administrations locales (N.-B.)
Loi habilitante
Loi sauvegarde patrimoine municipal, para. 5(1)
Type de reconnaissance
Loi sur la sauvegarde du patrimoine municipal
Date de reconnaissance
1982/03/18
Données sur l'histoire
Date(s) importantes
s/o
Thème - catégorie et type
- Exprimer la vie intellectuelle et culturelle
- L'architecture et l'aménagement
- Économies en développement
- Exploitation et production
- Gouverner le Canada
- La sécurité et la loi
Catégorie de fonction / Type de fonction
Actuelle
- Résidence
- Édifice à logements multiples
Historique
- Résidence
- Logement unifamilial
Architecte / Concepteur
s/o
Constructeur
s/o
Informations supplémentaires
Emplacement de la documentation
Services d’urbanisme et de développement – Ville de Saint John
Réfère à une collection
Identificateur féd./prov./terr.
626
Statut
Édité
Inscriptions associées
s/o