Autre nom(s)
Phare
Lighttower
Tour de phare
Liens et documents
Date(s) de construction
1855/01/01 à 1859/01/01
Inscrit au répertoire canadien:
2008/07/09
Énoncé d'importance
Description du lieu patrimonial
Le phare de l’île Christian, qui se trouve dans la baie Georgienne, est à 2,4 km (1,5 mi.) du rivage. Sa tour cylindrique en pierre est légèrement tronconique et en encorbellement au sommet pour former une galerie et la plate-forme de la lanterne (aujourd’hui disparue). La porte d’entrée simple est encastrée dans la maçonnerie. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.
Valeur patrimoniale
Le phare est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de son importance historique, de l’intérêt qu’il présente sur le plan architectural et de la place privilégiée qu’il occupe dans son milieu.
Valeur historique
Le phare, qui compte parmi les « phares impériaux », est un très bel exemple d’un bâtiment associé à l’installation de phares dans la région des Grands Lacs à compter de 1804. Le besoin d’aides à la navigation a aussi été rendu plus urgent à cause de l’ouverture de la péninsule Bruce au peuplement au milieu des années 1850, la signature d’une entente de libre-échange avec les États-Unis en 1854 et la construction du canal de Sault Ste. Marie en 1855.
Valeur architecturale
Parmi les plus attrayants phares au Canada, les « phares impériaux » au design fonctionnel comptent parmi les rares exemples de phares construits en pierre. La construction avec des matériaux de haute qualité et le soin de l’exécution sont typiques des ouvrages réalisés par l’entrepreneur John Brown.
Valeur environnementale
Le phare renforce le caractère actuel du cadre maritime pittoresque où il se trouve sur l’île Christian. Le phare est connu des marins et des nombreux plaisanciers qui croisent dans ces eaux.
Sources :
Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine, rapport de recherche 90-214; Énoncé de la valeur patrimoniale 90-214.
Éléments caractéristiques
Les éléments qui définissent le caractère du phare de l’île Christian devraient être respectés.
Sa composition esthétique et sa conception fonctionnelle supérieure, ainsi que le choix de matériaux et une exécution de qualité irréprochable, c’est-à-dire :
- le haut fût tronconique à la volumétrie verticale et à la silhouette pittoresque;
- l’encorbellement au sommet qui forme la galerie avec un garde-fou en fer et la couronne de granit qui forme la base de la lanterne;
- l’ouverture de porte qui perce la couronne de granit et donne accès à la galerie;
- les murs extérieurs circulaires formés de moellons de calcaire bossagés posés en assises régulières, composés de deux rangs de pierre de taille avec un remplissage de moellons;
- le minimum de détails, par exemple l’arc au-dessus de la porte et les petites fenêtres étroites à appuis simples en pierre;
- la charpente en gros bois, les escaliers intérieurs en pierre et l’escalier en métal qui mène à la lanterne.
La façon dont le phare renforce le caractère du cadre maritime pittoresque où il se situe sur l’île Christian et fait office de repère local, c’est-à-dire :
- sa composition et sa forme, qui s’harmonisent avec le cadre naturel;
- sa visibilité due à son emplacement sur une péninsule, qui fait qu’il est bien connu des marins qui fréquentent le lac Huron.
Reconnaissance
Juridiction
Fédéral
Autorité de reconnaissance
Gouvernement du Canada
Loi habilitante
Politique du Conseil du Trésor sur les édifices du patrimoine
Type de reconnaissance
Édifice fédéral du patrimoine reconnu
Date de reconnaissance
1991/11/14
Données sur l'histoire
Date(s) importantes
s/o
Thème - catégorie et type
Catégorie de fonction / Type de fonction
Actuelle
Historique
- Transport maritime
- Phare ou aide à la navigation
Architecte / Concepteur
Commission des travaux publics de l’Ouest canadien
Constructeur
s/o
Informations supplémentaires
Emplacement de la documentation
Direction générale des lieux historiques nationaux, Centre de documentation, 5ième étage, salle 89, 25, rue Eddy, Gatineau, Québec
Réfère à une collection
Identificateur féd./prov./terr.
4464
Statut
Édité
Inscriptions associées
s/o