Description du lieu patrimonial

La Gare ferroviaire du Canadien Pacifique de Nelson est une gare ferroviaire à deux étages, à ossature de bois, construite en 1900. Elle est située près de la rive du lac, au pied de la principale route, à la limite de la ville de Nelson. La reconnaissance officielle se limite au bâtiment de la gare à proprement dit.

Valeur patrimoniale

La Gare ferroviaire du Canadien Pacifique (CP) de Nelson illustre le rôle qu'a joué la ville à la fin du XIXe siècle à titre de centre important de transport pour l'industrie minière de l'intérieur méridional de la Colombie-Britannique. La gare était un nœud stratégique de transport ferroviaire et maritime. Elle est également représentative de la volonté du CP de faire concurrence aux intérêts des compagnies de chemin de fer américaines dans l'intérieur méridional.

La gare de Nelson est un bon exemple de l'esthétique pittoresque appliquée à une gare ferroviaire. Il s'agit d'une structure imposante avec un corps de bâtiment complexe et richement orné. Sa construction en bois reflète l'abondance locale de ce matériau, ainsi peut-être que les doutes du CP relatifs à la pérennité de cette communauté minière. Les ajouts subséquents n'ont pas affecté la lisibilité de la gare originale.

La gare demeure un point d'intérêt saillant de la communauté, et on la considère comme une ressource historique importante.

Source : Énoncé de valeur patrimoniale, Gare ferroviaire du Canadien Pacifique, Nelson, Colombie-Britannique, mai 1993; et Leslie Kozma, Rapport 126 de gare ferroviaire, Gare ferroviaire du Canadien Pacifique, Nelson, Colombie-Britannique.

Éléments caractéristiques

Parmi les éléments caractéristiques de la Gare ferroviaire du Canadien Pacifique à Nelson, notons :
- son esthétique pittoresque qu'expriment son toit en croupe bien en vue, ses baies en saillie, son auvent à consoles, ses multiples lucarnes et ses diverses finitions;
- son corps de bâtiment horizontal, entrecoupé de grandes baies se terminant par des lucarnes en croupe à pignon tant du côté des voies ferrées que de la rue;
- sa taille imposante;
- sa ligne de toiture, composée d'un toit en croupe bien en vue décoré des quatre côtés d'une profusion de lucarnes à toits en appentis, en croupe et à pignon;
- l'auvent en plate-forme à large avant-toit soutenu par des consoles élancées, qui entoure l'édifice sur trois côtés et renforce sa forme horizontale;
- l'ajout du côté ouest, qui date de 1910 et prolonge la forme de toit en croupe et les lucarnes rampantes, et qui présente un style et des matériaux harmonieux;
- ses ornements de style bardeau, son revêtement en planches à clins, ainsi que les colombages et les touches de stucco sur les lucarnes à pignon;
- sa fenestration abondante composée de fenêtres à guillotine avec un, deux et trois châssis selon divers arrangements, y compris des fenêtres en baie sur une des baies saillantes;
- les fenêtres d'origine de bois avec un châssis à carreaux multiples à la partie supérieure;
- sa construction en bois.