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Hôtel Algonquin

184, rue Adolphus, St Andrews, Nouveau-Brunswick, Canada

Reconnu formellement en: 2010/02/01

Cette photographie montre la vue globale de l'hôtel, 2009; Town of St. Andrews
Hôtel Algonquin - Vue globale
Cette photographie montre la façade avant et l'entrée, 2009; Town of St. Andrews
Hôtel Algonquin - Entrée
Cette photographie montre la vue arrière avec le poste-vigie, 2009; Town of St. Andrews
Hôtel Algonquin - Vue arrière

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

1914/01/01 à 1915/01/01

Inscrit au répertoire canadien: 2010/05/28

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

Construit entre 1914 et 1915, l'hôtel Algonquin est un hôtel et un centre de villégiature vaste et luxueux de quatre étages de style néotudor. Il se trouve sur la rue Adolphus à St. Andrews.

Valeur patrimoniale

L'hôtel Algonquin a été désigné lieu patrimonial local en raison de son architecture, de son rôle dans le redéveloppement de St. Andrews et de sa représentation symbolique du tourisme au Nouveau-Brunswick.

Le premier hôtel Algonquin de 1889 pouvait accueillir plus de 400 invités et il était évalué à trois quarts de million de dollars. Celui-ci a été rasé par les flammes en 1914. À l'été de 1914, les travaux de reconstruction ont débuté. Pour ce faire, on avait retenu les services de l'entreprise d'architecture Barott, Blacader and Webster ainsi que ceux de la compagnie de construction Peter Lyall and Sons Construction Company de Montréal. Le bâtiment a été fait en béton armé avec des partitions en terre cuite à l'intérieur. Toute la façade extérieure comporte de nombreuses pièces de bois d'œuvre enfoncées dans le béton pour imiter le gros bois d'œuvre des pièces portantes du style néotudor. Ces pièces de bois constituent une caractéristique clé de la propriété, en plus de refléter le style néotudor. L'Algonquin a également de nombreux charmes architecturaux, dont ses tours enchâssées positionnées de façon asymétrique et couronnées d'un toit octogonal ainsi qu'un poste-vigie caractéristique. Les différents motifs des fenêtres rehaussent l'enveloppe diversifiée de cet hôtel.

L'hôtel Algonquin s'est investi dans le redéveloppement et le maintien du succès de la ville de St. Andrews. Il est au cœur du premier centre de villégiature maritime du Canada. Vers la fin des années 1880, l'« âge d'or de la voile » était terminé et Saint John était devenu le port commercial, laissant ainsi la collectivité de St. Andrews en récession. L'industrie ferroviaire était en difficulté et le tourisme s'est avéré la réponse de la ville à la circulation plus intense. L'hôtel Algonquin se voulait un ajout aux nombreux hôtels et lieux de villégiature situés sur la côte de la Nouvelle Angleterre, puisque Bar Harbor, dans le Maine, et d'autres villes de villégiature commençaient à être surchargées. La St. Andrews Land Company, dirigée par des hommes d'affaires américains et des dignitaires néo-brunswickois, avait fait construire le premier hôtel Algonquin en 1889; le Canadien Pacifique l’a ensuite acheté en 1903. Avec l'intensification du transport ferroviaire, de nombreux membres de l'élite montréalaise, y compris le gérant de la société ferroviaire Canadien Pacifique, ont construit des résidences d'été à St. Andrews. L'hôtel actuel a ouvert ses portes à l'été de 1915 et il est le fer de lance du tourisme de la ville depuis près de 100 ans. L'hôtel Algonquin, aussi nommé le « château en bord de mer », sert souvent de symbole à l'industrie touristique du Nouveau-Brunswick et il est l'une des structures dont la photo figure le plus souvent dans les guides touristiques provinciaux.

Source : Archives du comté de Charlotte, vieille prison, ville de St. Andrews

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques de l'hôtel Algonquin incluent notamment :
- la construction en béton dans lequel des pièces de bois d'œuvre sont enfoncées et reflètent le style néotudor ;
- les grandes fenêtres en trois parties et les entrées sous des embrasures à arche segmentée ;
- les tours enchâssées de façon asymétrique et couronnées d'un toit octogonal ;
- le poste-vigie ;
- la disposition symétrique répétée des fenêtres ;
- au deuxième étage : les grandes fenêtres en trois parties sous une arche segmentée, divisées en succession symétrique par de petites fenêtres uniques un sur un ;
- au troisième étage : les fenêtres rectangulaires en trois parties disposées de façon perpendiculaire avec de grosses pièces de bois d'œuvre, divisées en succession symétrique par de petites fenêtres uniques un sur un ;
- au quatrième étage : les lucarnes à pan coupé comportant des ouvertures rectangulaires perpendiculaires en trois parties, divisées en succession symétrique par des lucarnes rampantes simples et étroites avec de petites ouvertures un sur un ;
- les lucarnes rampantes et les grandes fenêtres en trois parties sur la façade arrière de l'hôtel.

Reconnaissance

Juridiction

Nouveau-Brunswick

Autorité de reconnaissance

Administrations locales (N.-B.)

Loi habilitante

Programme des lieux historiques locaux

Type de reconnaissance

Répertoire municipal de lieux patrimoniaux locaux

Date de reconnaissance

2010/02/01

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Établir une vie sociale et communautaire
Les mouvements sociaux
Exprimer la vie intellectuelle et culturelle
L'architecture et l'aménagement
Économies en développement
Communications et transport

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Commerce / Services commerciaux
Hôtel, motel ou auberge

Architecte / Concepteur

Barott, Blacader et Webster

Constructeur

Peter Lyall et fils

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Archives du comté de Charlotte, vieille prison, St. Andrews, N.-B.

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

1921

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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