Autre nom(s)
s/o
Liens et documents
s/o
Date(s) de construction
1960/01/01 à 1969/01/01
Inscrit au répertoire canadien:
2017/02/14
Énoncé d'importance
Description du lieu patrimonial
Le chalet des gardes de parc du lac O’Hara est un chalet en bois rond d’un étage bien proportionné dont le toit à deux versants en saillie protège les façades avant et arrière, formant ainsi des porches semi-abrités au-dessus de chacune des deux portes. Les moulures peintes en blanc font contraste avec les murs foncés en rondins écorcés disposés de façon horizontale. À l’arrière, des marches en bois conduisent à la porte. Situé au parc national Yoho, sur la rive nord-ouest du lac O’Hara, le chalet a été construit entre la route et le lac sur une aire gazonnée dégagée et légèrement en pente délimitée sur deux côtés par la forêt. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.
Valeur patrimoniale
Le chalet des gardes de parc du lac O’Hara est un édifice fédéral du patrimoine reconnu en raison de ses valeurs historique, architecturale et environnementale.
Valeur historique
Le chalet des gardes de parc du lac O’Hara est associé au rôle des gardes de parc relatif à l’exploitation des parcs nationaux, notamment dans les domaines des activités récréatives, de la faune et de la prévention des incendies. Le chalet a été construit pendant les années 1960, lorsque l’augmentation du tourisme dans le secteur du lac O’Hara du parc national Yoho a entraîné un élargissement des tâches chez les gardes de parc, dont l’inclusion de la gestion des ressources naturelles, les services d’accueil, la recherche et le sauvetage, de même que l’application de la loi. Le chalet des gardes de parc du lac O’Hara servait de station saisonnière aux gardes de parc. Le bâtiment est associé à l’auteur-compositeur-interprète et poète albertain Sid Marty, qui a été garde de parc de 1966 à 1978 dans les parcs nationaux Yoho, Jasper, Prince Albert et Banff.
Valeur architecturale
Le chalet des gardes de parc du lac O’Hara est un bon exemple d’architecture rustique que l’on trouve couramment dans les parcs nationaux du Canada. Il a été construit selon le plan type de chalet de gardes de parcs des montagnes conçu par James T. Childe en 1918. Le chalet présente quelques variations par rapport à ce plan, notamment une plus grande superficie pour accueillir un plus grand nombre de personnes, et des portes à l’avant et à l’arrière. L’intérieur du chalet est divisé en deux parties : la partie avant comprend une chambre à coucher et une aire d’entreposage, et la partie arrière comprend une aire ouverte où se trouvent la cuisine et un espace salon/salle à manger. La porte arrière permet de transmettre aisément de l’information aux touristes. Les bardeaux de bois débité, la fondation en béton et les gros rondins écorcés disposés de façon horizontale et assemblés à mi-bois témoignent de la qualité des matériaux et de l’exécution.
Valeur environnementale
Le chalet des gardes de parc du lac O’Hara et son style rustique mettent en valeur le cadre naturel du secteur du lac O’Hara et s’accordent avec les structures qui l’entourent. Situé sur la rive nord-ouest du lac O’Hara, le chalet conserve son caractère d’origine, qui consiste en une aire gazonnée dégagée et légèrement en pente délimitée sur deux côtés par la forêt, entre la route et le lac.
Éléments caractéristiques
Les éléments caractéristiques du chalet des gardes de parc du lac O’Hara qui doivent être conservés sont les suivants :
—sa conception d’après un plan type de chalet de gardes de parc vernaculaire en rondins;
—le volume simple et bien proportionné d’un étage et son toit à pignon en surplomb à pente moyenne qui forme un porche à l’avant et à l’arrière, y compris les petits poteaux de bois qui soutiennent les pannes du toit en saillie;
—son style rustique qui se manifeste dans l’utilisation de matériaux locaux, comme le bois et des matériaux simples; ainsi que l’utilisation de matériaux aux finis naturels et rustiques, y compris les rondins écorcés des murs posés horizontalement, les poteaux en bois qui soutiennent les porches et les bardeaux de bois débité sur la toiture;
—la qualité des techniques de construction employées, par exemple les rondins disposés de façon horizontale et assemblés à mi-bois;
—son plan rectangulaire et sa fondation en béton, ses façades arrière et avant simples avec porte légèrement décentrée et deux fenêtres de chaque côté, ainsi que les encadrements simples des portes et des fenêtres;
—son aménagement intérieur fonctionnel et polyvalent, qui comprend une porte à l’avant et à l’arrière et un mur de séparation intérieur qui sépare le salon et la chambre à coucher de l’aire d’entreposage et de la cuisine;
—son emplacement sur la rive nord-ouest du lac O’Hara dans le parc national Yoho; sa compatibilité avec les structures du parc situées à proximité.
Reconnaissance
Juridiction
Fédéral
Autorité de reconnaissance
Gouvernement du Canada
Loi habilitante
Politique du Conseil du Trésor sur les édifices du patrimoine
Type de reconnaissance
Édifice fédéral du patrimoine reconnu
Date de reconnaissance
2013/01/09
Données sur l'histoire
Date(s) importantes
s/o
Thème - catégorie et type
Catégorie de fonction / Type de fonction
Actuelle
- Résidence
- Logement unifamilial
Historique
Architecte / Concepteur
James T. Childe
Constructeur
s/o
Informations supplémentaires
Emplacement de la documentation
Direction générale conservation et commémoration du patrimoine, Centre de documentation, 3iéme étage, salle 366, 30 rue Victoria, Gatineau, Quebec
Réfère à une collection
Identificateur féd./prov./terr.
13351
Statut
Édité
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