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Bureau d'enregistrement de Richmond

295, Rue Principale Sud, Richmond, Québec, J0B, Canada

Reconnu formellement en: 1976/03/23

Bureau d'enregistrement de Richmond; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2005
Vue avant
Bureau d'enregistrement de Richmond; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2005
Vue arrière
Bureau d'enregistrement de Richmond; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue latérale

Autre nom(s)

Bureau d'enregistrement de Richmond
Palais de justice de Richmond

Liens et documents

Date(s) de construction

1859/01/01 à 1860/12/31

Inscrit au répertoire canadien: 2008/07/07

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

Le bureau d'enregistrement de Richmond, reconnu monument historique, est un ancien édifice administratif et judiciaire d'influence néoclassique construit en 1859 et 1860. Ce bâtiment en brique rouge, de plan rectangulaire à deux étages, est coiffé d'un toit à croupes. Une annexe de deux étages contre laquelle s'adosse un appentis est érigée à l'arrière. L'ancien bureau d'enregistrement est implanté sur un terrain paysager, en retrait de la voie publique. Il est situé en bordure d'une artère principale longeant la rivière Saint-François, dans la municipalité de Richmond.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale du bureau d'enregistrement de Richmond repose sur son intérêt pour l'histoire des institutions judiciaires canadiennes au XIXe siècle. Sa construction découle de la réforme administrative des établissements judiciaires préparée par George-Étienne Cartier (1814-1873), alors procureur général du Bas-Canada, et mise en vigueur en 1857. Cette réforme divise le Canada-Est en 21 districts autonomes. L'édification des palais de justice de comté, contrairement à ceux de districts, n'est pas à la charge du département des Travaux publics. Toutefois, à partir de 1857, le gouvernement accorde pour ce faire une aide financière aux administrations de comté. Ainsi, entre 1857 et 1866, 23 nouveaux palais de justice de comté sont construits, dont celui de Richmond. Cet édifice témoigne ainsi des changements survenus dans l'organisation judiciaire au cours du XIXe siècle.

La valeur patrimoniale du bureau d'enregistrement de Richmond repose également sur sa représentativité par rapport à un type de bâtiment institutionnel, le palais de justice de comté. Ces édifices servent de cour de justice pour les tribunaux civils inférieurs. Pour des raisons pratiques et économiques, le bureau d'enregistrement y est souvent logé. De plus, le conseil de comté, formé par les maires des municipalités qui en font partie, utilise la salle d'audience pour ses réunions. Le bureau d'enregistrement, où sont consignés les actes notariés, ne nécessite qu'une salle de travail et une chambre forte. À Richmond, il occupe le rez-de-chaussée avec une salle de réunion, tandis que la salle d'audience et les bureaux du juge et des avocats sont situés à l'étage supérieur, comme c'était généralement le cas. Contrairement aux palais de justice de district de la même époque, il n'existe pas de plans standardisés pour les palais de justice de comté. Ainsi, bien que leurs plans doivent être approuvés par le ministère des Travaux publics, ces palais de justice présentent une architecture plus variée du point de vue de la conception générale, de l'ornementation et des matériaux. Le bureau d'enregistrement de Richmond, érigé en 1859 et 1860 d'après les plans de Josiah Simons Brown, présente un plan rectangulaire, un volume simple, un toit à croupes et une maçonnerie de brique qui l'apparentent à l'architecture résidentielle. Toutefois, ses dimensions importantes, ses pilastres légèrement saillants et ses plates-bandes en brique à arc surbaissé rendent compte de l'influence néoclassique. Le décor architectural témoigne ainsi d'une certaine recherche de prestige qui était associée à ces bâtiments institutionnels.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2006.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés du bureau d'enregistrement de Richmond liés à son implantation comprennent, notamment :
- la situation sur un terrain paysager, en retrait de la voie publique, en bordure d'une artère principale longeant la rivière Saint-François, dans la municipalité de Richmond.

Les éléments clés du bureau d'enregistrement de Richmond liés à sa représentativité architecturale comprennent, notamment :
- le volume, dont le plan rectangulaire, l'élévation de deux étages et le toit à croupes;
- les matériaux, dont la maçonnerie en brique rouge;
- les caractéristiques d'influence néoclassique, dont la symétrie et l'ordonnance régulière des ouvertures de la façade principale, les fenêtres à arc cintré, les pilastres légèrement saillants, les plates-bandes en brique, les appuis de fenêtre ainsi que le porche d'entrée supporté par quatre colonnes;
- l'annexe et son appentis en brique.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique reconnu

Date de reconnaissance

1976/03/23

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Gouvernement
Palais de justice et/ou bureaux d'enregistrement

Architecte / Concepteur

Josiah Simons Brown

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92926-81714

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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