Autre nom(s)
Île Verte Lighthouse
Phare de l'île Verte
Lieu historique national du Canada du Phare-de-l'Île-Verte
Liens et documents
Date(s) de construction
1806/01/01 à 1809/01/01
Inscrit au répertoire canadien:
2009/05/12
Énoncé d'importance
Description du lieu patrimonial
Le lieu historique national du Canada du Phare-de-l’Île-Verte est un élégant phare cylindrique en pierre de 12 mètres équipé d’une lanterne octogonale peinte érigé sur une île du fleuve Saint-Laurent, devant l’embouchure de la rivière Saguenay. Outre la tour, ce site isolé inclut aussi une résidence de gardien, un bâtiment abritant la corne de brume, un hangar à pétrole et une petite poudrière. Le lieu désigné est la limite de la propriété ayant été définie comme telle en droit au moment de la désignation.
Valeur patrimoniale
Le phare de l’Île Verte a été désigné lieu historique national du Canada en 1974 pour les raisons suivantes :
- construit en 1809, il constitue la plus ancienne aide à la navigation du Saint-Laurent;
- au troisième rang parmi les phares les plus anciens au Canada, il possède une tour en pierre circulaire dont la forme et la hauteur sont à toutes fins intactes.
La valeur patrimoniale du phare de l’Île Verte réside dans son ancienneté et dans son état de conservation architecturale remarquable. La construction du phare de l’Île Verte a été approuvée en 1806 et terminée en 1809. La tour a été conçue et réalisée par Edward Cannon, maître maçon de Québec, dans le but de guider les navires à travers les eaux et les courants dangereux du fleuve Saint-Laurent, à l’embouchure de la rivière Saguenay. Quatre générations d’une même famille, les Lindsay, ont assuré la bonne marche du phare pendant 137 ans, soit de 1827 à 1964. Les seules modifications apportées au bâtiment ont été la pose d’un revêtement de bois sur les murs de moellons (d’abord sous forme de clin durant la période 1850-1870, puis sous forme de planche verticale), le remplacement du feu d’origine par un feu automatisé en 1969, et le remplacement des fenêtres d’origine, de la porte intérieure du rez-de-chaussée, du bardage et des cercles métalliques par la Garde côtière canadienne lors de la restauration de 1983.
Source : Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Procès-verbal, mai 1974.
Éléments caractéristiques
Les éléments clés qui contribuent à la valeur patrimoniale du lieu sont les suivants :
- l’emplacement du phare, dans le fleuve Saint-Laurent, près de l’embouchure de la rivière Saguenay;
- l’état de conservation architecturale remarquable de la tour;
- son utilisation continue comme phare;
- sa volumétrie solide haute de 12 mètres : tour circulaire effilée de quatre étages avec hangar d’accès d’un étage attenant, fermée à son extrémité et coiffée d’une lanterne octogonale couverte d’un dôme;
- l’évidence du plan fonctionnel, notamment : articulation dépouillée, caractérisée par trois fenêtres carrées alignées verticalement sur la tour et son sommet aplati formant plate-forme pour le feu;
- la qualité des matériaux et de l’exécution, notamment celle du moellon assisé, le revêtement de bois, le métal de la première lanterne et de son abri, le plancher en chêne de la plate-forme du feu et son dôme en cuivre, les murs intérieurs en brique, le mince revêtement de tôle protectrice des poutres intérieures et de la porte extérieure de la tour, les armoires, les escaliers et les planchers à l’intérieur du bâtiment;
- le verre qui subsiste de la première lanterne, témoin de l’époque où les feux étaient actionnés à la main, l’équipement et l’évolution de son utilisation à la station;
- les rapports spatiaux entre le phare et les autres bâtiments : poudrière, bâtiment abritant la corne de brume, hangar à pétrole et maison du gardien;
- les vestiges archéologiques des rapports spatiaux et fonctionnels entre les bâtiments d’aujourd’hui et d’hier érigés sur le site (emplacement de l’ancien atelier de réparation, étable, grande poudrière et première résidence du gardien);
- le terrain où s’élève le phare avec ses rochers plats et ses broussailles;
- les perspectives sur le Saint-Laurent et la rivière Saguenay à partir du phare et sur les eaux balayées par le feu de la tour.
Reconnaissance
Juridiction
Fédéral
Autorité de reconnaissance
Gouvernement du Canada
Loi habilitante
Loi sur les lieux historiques nationaux
Type de reconnaissance
Lieu historique national du Canada
Date de reconnaissance
1974/05/18
Données sur l'histoire
Date(s) importantes
s/o
Thème - catégorie et type
- Exprimer la vie intellectuelle et culturelle
- L'architecture et l'aménagement
- Économies en développement
- Communications et transport
Catégorie de fonction / Type de fonction
Actuelle
- Loisirs
- Centre touristique
Historique
- Transport maritime
- Phare ou aide à la navigation
Architecte / Concepteur
Edward Cannon
Constructeur
s/o
Informations supplémentaires
Emplacement de la documentation
Direction générale de la conservation et de la commémoration du patrimoine Centre de documentation
3e étage, salle 366
30, rue Victoria
Gatineau (Québec) J8X 0B3
Réfère à une collection
Identificateur féd./prov./terr.
619
Statut
Édité
Inscriptions associées
Phare
Le phare de l'Île-Verte consiste en une tour cylindrique, effilée et basse, de 17 mètres (56 pieds) de hauteur, en maçonnerie de pierre, de conception simple, revêtue de planches…
Phare de l'île Verte
Le phare de l’Île Verte est situé sur un affleurement rocheux à l’extrémité nord-est de l’île Verte, une île du fleuve Saint-Laurent. Il s’agit d’une tour circulaire de 17,1…