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Calvaire de Varennes

2511, Rue Sainte-Anne, Varennes, Québec, J3X, Canada

Reconnu formellement en: 1962/10/17

Calvaire de Varennes; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue avant
Calvaire de Varennes; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue latérale
Calvaire de Varennes; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue avant

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

1829/01/01 à 1829/12/31

Inscrit au répertoire canadien: 2008/04/21

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

Le calvaire de Varennes, classé en 1962, est un ensemble religieux sculpté qui remonte à 1829 et représente la crucifixion. Il se compose d'un christ en croix flanqué des deux larrons ainsi que d'un édicule ouvert au toit à quatre versants. La désignation s'applique aux sculptures, à l'édicule et au terrain. L'ensemble est entouré d'une aire de protection. Ce calvaire se situe en bordure de l'ancienne rue principale de la ville de Varennes.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale du calvaire de Varennes repose sur son intérêt ethnologique. Les calvaires québécois, souvent situés en bordure des voies publiques, occupaient une place importante dans la vie religieuse et sociale des catholiques. Ils témoignent de la dévotion envers les images du Christ souffrant ou mort. Au XIXe siècle, l'intérêt grandissant des fidèles pour les expressions dramatiques de la Passion, de la crucifixion, de l'Ecce Homo et de la Pietà suscite la création de nombreux calvaires et leur multiplication à partir des années 1850. Le calvaire assume la fonction de lieu de rassemblement lors de certaines fêtes religieuses, dont celles reliées au mois de Marie, remplaçant ainsi l'église pour les communautés rurales qui en sont éloignées. Il sert également de repère, ponctuant les routes du Québec.

La valeur patrimoniale du calvaire de Varennes repose aussi sur son ancienneté. Les calvaires font leur apparition au Québec au milieu du XVIIIe siècle, à la faveur d'une ferveur renouvelée envers le chemin de croix. Exposés aux intempéries, les premiers calvaires ont disparu au fil des ans. Celui de Varennes, qui remonte à 1829, est le plus ancien calvaire à trois personnages au Québec. Il fait partie du trésor établi lors de l'inventaire des calvaires et croix de chemin du Québec réalisé à compter de 1975. Ce trésor rassemble les 25 monuments, parmi les 2 863 inventoriés, qui sont à la fois des oeuvres de sculpture et d'architecture et qui occupent le même emplacement depuis au moins 1920.

La valeur patrimoniale du calvaire de Varennes repose également sur son intérêt artistique. Ce calvaire est constitué, en effet, de trois personnages sculptés et d'un édicule de grande qualité. Le mauvais larron, reproduit d'après l'original par Roger Dallaire en 1979 pour des raisons de conservation, provient d'un premier calvaire érigé en 1774 à cet emplacement. Oeuvre de Michel Brisset, il aurait représenté le Christ à l'origine. Les deux autres sculptures acquises en 1850 pour remplacer le christ et le bon larron sont attribuées à Louis-Thomas Berlinguet (1790-1863), artiste réputé du milieu du XIXe siècle. L'édicule a été érigé en 1829, après que la structure antérieure ait été abattue par le vent. Le raffinement de son exécution se remarque notamment dans le toit à quatre versants surmonté d'un coq et sa dentelle de bois ainsi que dans la balustrade percée d'une porte à deux vantaux qui délimite l'espace sacré.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés liés à l'intérêt ethnologique du calvaire de Varennes comprennent, entre autres :
- sa situation en bordure de l'ancienne rue principale de la ville de Varennes;
- le terrain dégagé;
- le muret en maçonnerie de pierre entourant l'édicule.

Les éléments clés de l'édicule comprennent, entre autres :
- la structure en bois de plan carré;
- le toit à quatre versants couvert de tôle à la canadienne et surmonté d'une girouette en forme de coq;
- la dentelle de bois à la base du toit;
- la haute balustrade en bois.

Les éléments clés des sculptures comprennent, entre autres :
- la statue en bois du Christ en croix grandeur nature, le rendu réaliste de l'anatomie, la tête penchée sur l'épaule droite, les pieds cloués côte à côte sur le « suppedanum » (support sous les pieds), le traitement du « perizonium » ajusté à la taille et noué du côté droit;
- la statue en bois du bon larron grandeur nature;
- la statue en bois du mauvais larron grandeur nature caractérisée par un rendu plus schématique de l'anatomie;
- les trois croix ornementées, celle du centre terminée par des fleurs de lys et portant un titulus avec l'inscription « I.N.R.I. » dans sa partie supérieure.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Site historique classé

Date de reconnaissance

1962/10/17

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Religion, rituel et funéraille
Centre religieux ou lieu de culte

Architecte / Concepteur

Claude Beaulieu

Constructeur

Ubaldin Richard

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92899-81679

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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