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Bureau d'enregistrement de Sainte-Julienne

28, rue Albert, Sainte-Julienne, Québec, J0K, Canada

Reconnu formellement en: 1973/09/07

Bureau d'enregistrement de Sainte-Julienne; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2005
Vue avant
Bureau d'enregistrement de Sainte-Julienne; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2005
Vue latérale
Bureau d'enregistrement de Sainte-Julienne; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2005
Vue latérale

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

1859/01/01 à 1860/12/31

Inscrit au répertoire canadien: 2006/07/13

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

Le bureau d'enregistrement de Sainte-Julienne, reconnu monument historique, est un édifice imposant construit en 1859 et 1860 pour servir à la fois de palais de justice et de bureau d'enregistrement. Ce bâtiment en pierre de plan rectangulaire, à deux étages et demi, comporte un fronton central en façade et un toit à deux versants droits. Une annexe en pierre a été ajoutée en 1948. Ce bureau d'enregistrement est situé sur un promontoire, dans la municipalité de Sainte-Julienne, à proximité de l'église paroissiale.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale du bureau d'enregistrement de Sainte-Julienne repose sur sa représentativité par rapport à un type d'édifice institutionnel, le palais de justice de comté. Ce type d'édifice sert de cour de justice pour les tribunaux civils inférieurs et, pour des raisons pratiques et économiques, le bureau d'enregistrement y est souvent logé. De plus, le conseil de comté, formé par les maires des municipalités qui en font partie, utilise la salle d'audience pour ses réunions. Le bureau d'enregistrement, où sont consignés les actes notariés, ne nécessite qu'une salle de travail et une chambre forte. À Sainte-Julienne, il occupe le rez-de-chaussée avec le logement du registraire, tandis que la salle d'audience est située à l'étage, comme c'était généralement le cas. Contrairement aux palais de justice de district, érigés durant la même période selon un plan standardisé par le ministère des Travaux publics, la construction des palais de justice de comté relève du conseil de chaque comté. De ce fait, ce type de palais de justice présente des plans, une ornementation et des matériaux plus variés que les palais de justice de district. Ces plans doivent cependant être soumis pour approbation au ministère des Travaux publics et, le cas échéant, pour révision. Le plan rectangulaire du bureau d'enregistrement de Sainte-Julienne, son volume simple, son toit à deux versants droits et ses murs en pierre équarrie l'apparentent à la tradition architecturale résidentielle. Toutefois, ses grandes dimensions, sa corniche débordante formant un pignon en façade et ornée de modillons disposés deux à deux à intervalles réguliers, ses fenêtres cintrées dans les pignons et ses chaînages d'angle lui confèrent une allure prestigieuse et une certaine noblesse.

La valeur patrimoniale du bureau d'enregistrement de Sainte-Julienne repose aussi sur son intérêt en tant que témoin de l'histoire judiciaire canadienne. Sa construction découle de la réforme administrative des établissements judiciaires. L'Acte de judicature, préparé par George-Étienne Cartier (1814-1873) et sanctionné en 1857, divise le Canada-Est en 21 districts judiciaires. Bien que cette loi concerne principalement les tribunaux supérieurs (cours de districts), la réforme touche également les tribunaux inférieurs (cours de comtés) en accordant à chaque administration de comté une aide financière de 1 200 $ pour la construction d'un palais de justice. Entre 1857 et 1866, une vingtaine de comtés profiteront de cette aide et le nombre de palais de justice de comté passera de 2 à 25.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés de l'implantation du bureau d'enregistrement de Sainte-Julienne comprennent, notamment :
- sa situation sur un promontoire;
- la proximité de l'église.

Les éléments clés de l'architecture du bureau d'enregistrement de Sainte-Julienne comprennent, notamment :
- ses caractéristiques liées à la tradition architecturale résidentielle, dont le volume simple, le plan rectangulaire, le toit à deux versants droits couvert de tôle à baguettes et les murs en pierre équarrie;
- son ornementation extérieure, dont les chaînages d'angle, la large corniche à modillons formant un pignon en façade et les chambranles en bois moulurés;
- ses ouvertures, dont les fenêtres à battants à 24 petits carreaux, les fenêtres cintrées, la fenêtre cintrée triple sous le pignon de la façade et la porte à imposte;
- les deux cheminées en brique aux extrémités;
- l'annexe en pierre.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique reconnu

Date de reconnaissance

1973/09/07

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Gouvernement
Édifice législatif

Historique

Gouvernement
Palais de justice et/ou bureaux d'enregistrement

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture et des Communications. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92903-81685

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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