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Hutte Dedrick

Quttinirpaaq National Park of Canada, Nunavut, Canada

Reconnu formellement en: 1991/11/28

Vue générale de la hutte Dedricks.; Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Lyle Dick, 2010
Vue générale
Vue générale de la hutte Dedricks montrant les  élévations nord (à droite) et est (à gauche).; Agence Parcs Canada / Parks Canada Agency, J. Webster
Vue générale
Vue générale du complex.; Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Lyle Dick, 2010
Vue générale.

Autre nom(s)

Hutte Dedrick
Fort Conger Buildings, Dedrick's Hut
Bâtiments de Fort Conger, Hutte Dedrick

Liens et documents

Date(s) de construction

1900/01/01

Inscrit au répertoire canadien: 2011/02/18

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

Isolés dans la nature sauvage du nord de l’île d’Ellesmere, les édifices du fort Conger consistent en un groupe de trois petites huttes à charpente de bois agencées selon un plan en L. Elles sont partiellement enterrées et reliées par des tunnels pratiqués dans leurs fondations. Toutes les huttes sont revêtues d’un parement de planches de bois et couvertes de toits plats inclinés à l’inverse du centre de l’ensemble. L’emploi de terre, de mottes de gazon ou de neige sur les toits ou plaquées contre les murs ajoutent des couches supplémentaires d’isolation. La hutte Henson est la structure la plus complète, n’ayant rien perdu de son parement extérieur. La hutte Dedrick, au milieu du groupe, a perdu la plupart de son parement extérieur tandis que la hutte Inuit a perdu son toit, le mur de l’ouest et la plupart de son parement extérieur. Des vestiges archéologiques parsèment les lieux. La désignation se limite au tracé au sol du bâtiment.

Valeur patrimoniale

Les huttes de Fort Conger ont été désignées édifices classés parce qu’elles comptent parmi les rares constructions encore debout associées à l’exploration de la région polaire boréale au tournant du XXe siècle, et plus particulièrement aux tentatives de Peary pour atteindre le pôle Nord. Bien que l’expédition de 1901-1902 ait échoué, beaucoup de personnes attribuent la conquête du pôle Nord à Peary, qui réussit à atteindre son but en 1909; les bâtiments de Fort Conger servirent alors de campement secondaire aux membres de l’expédition.

La désignation de ces huttes tient aussi au fait qu’elles sont un exemple de l’adaptation fonctionnelle de bâtiments au climat arctique. Le site de Fort Conger, sur la baie de Lady Franklin, est le plus septentrional des camps de base utilisés au cours des premières expéditions d’exploration de la région polaire boréale. Peary a su allier les techniques et matériaux occidentaux aux principes de conception des Inuits pour arriver à créer des bâtiments rudimentaires, mais bien isolés, qui, malgré près d’un siècle d’existence, demeurent dans un état de conservation raisonnable. Grâce à ce mariage d’idées, l’adaptation au milieu des ouvrages bâtis s’en est trouvée nettement améliorée par comparaison avec ce que les expéditions antérieures avaient pu faire.

Bien que l’endroit ait également servi par la suite à des expéditions américaines, danoises et britanniques, son caractère de début du siècle est resté intact. Ce groupe de constructions en bois et les vestiges archéologiques qui y sont associés demeurent un point de repère régional dans cette étendue de pays isolée et sauvage du nord de l’île d’Ellesmere.

Éléments caractéristiques

Voici les principaux éléments qui définissent le caractère patrimonial des trois huttes de Fort Conger :
- la valeur de point de repère de l’endroit dans un milieu où la population est très dispersée;
- la taille réduite des constructions et l’utilisation de terre, de mottes de gazon et/ou de neige sur le toit et contre les murs pour créer des couches d’isolation supplémentaires;
- la construction en partie souterraine et les entrées creusées en tunnel pour limiter la pénétration d’air froid à l’intérieur;
- la concentration des bâtiments pour faciliter le passage d’une hutte à l’autre par le moyen de tunnels, conformément aux méthodes de construction inuites;
- les matériaux récupérés dans des constructions instables (montants en bois, papier goudronné, planches, poêles en fonte) et le recours à la charpente de bois et à l’isolation centrale des murs, techniques de construction typiquement occidentales.

Reconnaissance

Juridiction

Fédéral

Autorité de reconnaissance

Gouvernement du Canada

Loi habilitante

Politique du Conseil du Trésor sur les édifices du patrimoine

Type de reconnaissance

Édifice fédéral du patrimoine classé

Date de reconnaissance

1991/11/28

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Communauté
Établissement

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Direction générale des lieux historiques nationaux, Centre de documentation, 5ième étage, salle 89, 25, rue Eddy, Gatineau, Québec

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

9344

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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