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Chapelle Saint-Agricole

1 699, Rang Saguenay, Saint-Raymond, Québec, G3L, Canada

Reconnu formellement en: 2002/05/06

Chapelle Saint-Agricole; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2006
Vue latérale
Chapelle Saint-Agricole; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2006
Vue arrière
Chapelle Saint-Agricole; Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Jean-François Rodrigue, 2006
Vue avant

Autre nom(s)

Chapelle du Petit-Saguenay
Chapelle Saint-Agricole

Liens et documents

Date(s) de construction

1860/01/01 à 1860/12/31

Inscrit au répertoire canadien: 2008/02/19

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

La chapelle Saint-Agricole, citée monument historique, est un petit lieu de culte de tradition catholique construit en 1860. La chapelle en bois est composée d'une nef de plan rectangulaire terminée par un chevet plat. Le toit à deux versants droits est coiffé d'un clocher surmontant le faîte en façade. Celle-ci comprend une porte à imposte semi-circulaire surmontée d'un oculus. La chapelle Saint-Agricole est située en bordure d'un rang, au coeur d'une vallée, dans la municipalité de Saint-Raymond.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale de la chapelle Saint-Agricole repose sur son intérêt historique. La chapelle, aussi connue sous le nom de chapelle du Petit Saguenay, témoigne de la présence d'une modeste communauté de défricheurs au XIXe siècle à Saint-Raymond. La région appelée Petit Saguenay, montagneuse et couverte d'une forêt dense, est colonisée dès le début des années 1830 par des immigrants irlandais. Plusieurs de ces immigrants sont de confession catholique ou sont convertis au catholicisme. En même temps, des Canadiens français provenant de l'Ancienne-Lorette s'établissent à proximité. L'église du village de Saint-Raymond se trouve passablement éloignée de ces deux communautés de colons catholiques. En 1860, le curé de la paroisse fait construire une chapelle pour les desservir à un endroit plus éloigné dans les terres. Il la place sous le patronage de saint Agricola. Au tournant du XXe siècle, les colons irlandais abandonnent peu à peu leurs terres en raison de la mauvaise qualité du sol, qui s'avère inexploitable. Les Canadiens français, installés plus au sud, désirent rapprocher la chapelle de leur communauté. En 1904, elle est donc tirée par des chevaux, sans être démontée, jusqu'à son emplacement actuel, à environ trois kilomètres au sud de son site initial. La chapelle Saint-Agricole rappelle les efforts de colonisation dans la région de Saint-Raymond au XIXe siècle.

La valeur patrimoniale de la chapelle Saint-Agricole repose également sur son intérêt architectural. Elle est représentative de l'architecture des chapelles rurales québécoises au XIXe siècle. Ces chapelles se caractérisent par leur volume rectangulaire de petites dimensions, leur toit à deux versants ainsi que par leur façade simple surmontée d'un clocheton. Celle de Saint-Raymond témoigne également de l'influence néoclassique sur l'architecture religieuse au Québec au XIXe siècle. Elle comprend, entre autres, des ouvertures cintrées, des retours de corniches en façade ainsi qu'un oculus dans la partie supérieure du pignon. La chapelle Saint-Agricole, qui constitue l'un des bâtiments les plus anciens de la municipalité de Saint-Raymond, se trouve dans un excellent état de conservation.

Source : Municipalité de Saint-Raymond, 2007.

Éléments caractéristiques

Les éléments clés de la chapelle Saint-Agricole liés à son intérêt architectural comprennent, notamment :
- son volume, dont la nef de plan rectangulaire terminée par un chevet plat, le toit à deux versants droits ainsi que le clocher sur le faîte en façade (composé d'une base carrée et d'une lanterne à ouvertures cintrées surmontée d'une flèche couronnée d'une croix);
- ses matériaux, dont le parement de planches posées à clins, la toiture en tôle à la canadienne et le bois des ouvertures;
- les ouvertures, dont les fenêtres cintrées à grands carreaux, l'oculus, la porte d'entrée en bois à imposte semi-circulaire vitrée ainsi que les chambranles;
- les ornements, dont les retours de corniche sur la façade et les planches cornières;
- l'absence de fondations.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Municipalité (QC)

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique cité

Date de reconnaissance

2002/05/06

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

1904/01/01 à 1904/12/31

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Religion, rituel et funéraille
Centre religieux ou lieu de culte

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ville de Saint-Raymond. 375, rue Saint-Joseph Saint-Raymond (Québec) G3L 1A1

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

93465-82285

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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