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Maison Marguerite-Hay

511, rue Montcalm, Montréal, Québec, H2L, Canada

Reconnu formellement en: 1973/10/24

Maison Marguerite-Hay; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue avant
Maison Marguerite-Hay; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue latérale
Maison Marguerite-Hay; Ministère de la Culture et des Communications, Jean-François Rodrigue, 2004
Vue arrière

Autre nom(s)

Maison Marguerite-Hay
Îlot des Voltigeurs

Liens et documents

Date(s) de construction

1853/01/01 à 1853/12/31

Inscrit au répertoire canadien: 2007/03/08

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

La maison Marguerite-Hay, classée monument historique, est une résidence urbaine d'inspiration néoclassique construite en 1853. De plan rectangulaire, la maison en pierre de deux étages et demi est coiffée d'un toit à deux versants droits et flanquée de murs coupe-feu couronnés par de larges souches de cheminée. La maison est érigée immédiatement en bordure de la rue et environnée d'un couvert végétal. Elle se situe dans un ancien secteur industriel de l'arrondissement municipal de Ville-Marie, dans la ville de Montréal. Elle est entourée d'une aire de protection.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale de la maison Marguerite-Hay repose sur son intérêt historique et sur sa rareté. La demeure constitue l'une des plus anciennes habitations du quartier Saint-Jacques de la ville de Montréal. Autrefois, ce secteur formait une partie du faubourg Québec, l'un des cinq faubourgs qui se sont développés en périphérie de la ville fortifiée. Après le démantèlement des fortifications (de 1803 à 1817), les faubourgs sont convertis en quartiers et le faubourg Québec est englobé dans les quartiers Est, Saint-Jacques et Sainte-Marie. Le 8 juillet 1852, un grand incendie rase les quartiers Saint-Jacques, Saint-Louis, Sainte-Marie et une partie du quartier Est, faisant disparaître la plupart des habitations, dont certaines remontaient au XVIIIe siècle. Celle de Marguerite Hay et de son mari, le maître boucher Olivier Pichet, qui avait été construite entre 1837 et 1851, n'est pas épargnée. La maison actuelle, érigée en 1853, rappelle ainsi le tragique incendie et la reconstruction. De plus, elle a survécu aux importants changements qui ont modifié son environnement urbain. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, des activités ferroviaires, portuaires et industrielles transforment, en effet, ce secteur et entraînent la disparition de la plupart des résidences. Cette maison constitue donc l'un des derniers témoins de la fonction résidentielle disparue avec l'industrialisation.

La valeur patrimoniale de la maison Marguerite-Hay repose aussi sur son intérêt architectural. Elle s'inscrit dans la tradition architecturale résidentielle développée en milieu urbain sous le Régime français. Cette tradition découle du savoir-faire et de modèles français progressivement adaptés aux conditions particulières du pays (climat, disponibilité des matériaux) et de l'application des ordonnances des intendants de la Nouvelle-France, entre autres en ce qui concerne la prévention des incendies. La maison Marguerite-Hay en est une illustration par sa maçonnerie de pierre, son toit à deux versants droits, ses murs coupe-feu couronnés de larges souches de cheminée ainsi que par son implantation immédiatement en bordure de la rue. Cette demeure reflète aussi l'influence du néoclassicisme, très en vogue au XIXe siècle, entre autres par son plan presque carré, la composition symétrique de la façade principale en pierre de taille et la charpente simple de son toit (charpente dite à l'anglaise) de pente moyenne. Elle présente donc une synthèse de caractéristiques rattachées, d'une part, à la tradition architecturale urbaine d'inspiration française et, d'autre part, au néoclassicisme.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2004.

Éléments caractéristiques

Les caractéristiques de la maison Marguerite-Hay liées à son intérêt historique et à sa rareté comprennent, notamment :
- sa situation dans le quartier Saint-Jacques, autrefois appelé faubourg Québec.

Les caractéristiques de la maison Marguerite-Hay liées à son intérêt architectural comprennent, notamment :
- ses éléments rattachés à la tradition résidentielle urbaine d'inspiration française, dont l'implantation immédiatement en bordure de la rue, la maçonnerie de pierre, le toit à deux versants droits, les murs coupe-feu appuyés sur des corbeaux et couronnés de souches de cheminée à deux têtes reliées par un muret ainsi que le mur de refend de la cave;
- ses éléments d'influence néoclassique, dont le plan presque carré, la composition symétrique de la façade principale en pierre de taille et la charpente simple du toit de pente moyenne;
- ses ouvertures, dont la porte centrale et les lucarnes à fronton, la porte à imposte du mur sud-est ornée d'un chambranle ouvragé, les fenêtres plus grandes à l'étage, les linteaux unis et les appuis en pierre en façade avant, les chambranles en bois unis des autres murs et les fenêtres à petits carreaux.

Reconnaissance

Juridiction

Québec

Autorité de reconnaissance

Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

Loi habilitante

Loi sur les biens culturels

Type de reconnaissance

Monument historique classé

Date de reconnaissance

1973/10/24

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Résidence
Logement unifamilial

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Ministère de la Culture et des Communications. 225, Grande Allée Est Québec (Québec) G1R 5G5

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

92435-81080

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

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