Home / Accueil

Chalet Oriole

6, rue Queen, St Andrews, Nouveau-Brunswick, E5B, Canada

Reconnu formellement en: 2009/06/01

Cette photographie montre la façade avant de la résidence, 2009; Town of St. Andrews
Chalet Oriole - Vue globale
Cette photographie montre la façade latérale et le toit brisé, 2009; Town of St. Andrews
Chalet Oriole - Vue du côté
Cette photographie montre les lucarnes, 2009; Town of St. Andrews
Chalet Oriole - Les lucarnes

Autre nom(s)

s/o

Liens et documents

Date(s) de construction

Inscrit au répertoire canadien: 2009/09/18

Énoncé d'importance

Description du lieu patrimonial

Le chalet Oriole est une résidence d'un étage et demi de style néocolonial hollandais avec un toit brisé et une entrée centrale. Il est situé à l’angle des rues Queen et Harriett à St. Andrews.

Valeur patrimoniale

Le chalet Oriole a été désigné lieu patrimonial local en raison de son architecture et de son association avec ses anciens occupants, et parce qu'il fait partie d'un ensemble de résidences d'été ayant été bien entretenues et ayant attiré des personnes riches et prospères venant de partout en Amérique du Nord.

Le chalet Oriole est reconnu pour être un bon exemple d’architecture résidentielle néocoloniale hollandaise. La propriété est caractérisée par son toit brisé. Il a une symétrie parfaite, avec deux petites lucarnes des deux côtés de la lucarne centrale et une entrée centrale flanquée de deux grandes fenêtres.

Le chalet Oriole est également reconnu pour son association avec ses anciens occupants. La date de construction est incertaine, mais la résidence semble avoir été bâtie au cours des 30 dernières années du XIXe siècle. Une carte de 1877 montre que le fermier Alexander McMinn vivait à cet endroit. On sait que M. McMinn était copropriétaire de cette résidence entre 1871 et 1880. Il est incertain si l'ancienne résidence McMinn a été détruite, a été rénovée ou est demeurée intacte pendant que M. McMinn en était le propriétaire.

L'occupant le plus connu de cette résidence était l'artiste Florence Mackubin, de Baltimore, au Maryland. Florence a acquis la propriété en 1909 du commerçant Alphonsus O’Neill et de sa femme Alicia (Brooks) O’Neill. Le père de Mme O’Neill, John Brooks, un propriétaire d'hôtel de Winnipeg, avait obtenu la propriété en 1881 et il se peut qu'il ait été le premier occupant de la résidence actuelle. Florence Mackubin est née en 1861 de parents américains à Florence, en Italie. Elle a étudié l'art à Munich et à Paris. L'État du Maryland lui a demandé de faire une peinture de la reine Henrietta Maria qui est accrochée dans le palais législatif d'Annapolis. Elle se spécialisait dans les portraits et un grand nombre de ses peintures existent toujours. Elle a possédé le chalet Oriole, un nom approprié dans son cas étant donné qu'elle était originaire de Baltimore, jusqu'à sa mort en 1918. Elle a légué la résidence à sa sœur, à son ami et à son neveu, qui en sont tous demeurés propriétaires jusqu'en 1927.

Le chalet Oriole est également reconnu pour sa contribution à la grande variété de résidences d'été à St. Andrews. Ce groupe de maisons patrimoniales a hébergé bien des personnes étant célèbres dans chacun de leur milieu artistique. La plupart de ces résidents d'été venaient de Montréal et de la côte est des États-Unis. St. Andrews a commencé sa transformation en station balnéaire pendant les années 1870 lorsque sir Leonard Tilley et sir Charles Tupper ont acquis des résidences d'été ici. Au cours de la fin des années 1880 et le début des années 1890, l'élite de Montréal, avec William Van Horne à sa tête, a fait construire et a acquis des résidences de vacances ici. Les résidences d'été à St. Andrews sont devenues tellement populaires que la ville a fini par être divisée en deux classes, les résidences d'été étant habituellement les premières à obtenir l'eau courante et l'électricité. Une grande partie de l'infrastructure moderne et de la prospérité présentes au fil des années à St. Andrews sont attribuables en grande partie à certains des résidents d'été philanthropes.

Source : Archives du comté de Charlotte, vieille prison - Dossier des lieux patrimoniaux de St. Andrews, « Oriole Cottage »

Éléments caractéristiques

Les éléments caractéristiques du chalet Oriole incluent notamment :
- le plan rectangulaire d'un étage et demi ;
- le toit brisé ;
- la disposition symétrique des lucarnes ;
- très peu d'ornementation ou de débordement sur les avant-toits, les linteaux de fenêtres et les avant-toit des lucarnes ;
- le portique central ;
- les fenêtres rectangulaires de huit carreaux sur huit ;
- les fondations en pierre.

Reconnaissance

Juridiction

Nouveau-Brunswick

Autorité de reconnaissance

Administrations locales (N.-B.)

Loi habilitante

Programme des lieux historiques locaux

Type de reconnaissance

Répertoire municipal de lieux patrimoniaux locaux

Date de reconnaissance

2009/06/01

Données sur l'histoire

Date(s) importantes

s/o

Thème - catégorie et type

Exprimer la vie intellectuelle et culturelle
Les arts et l'enseignement
Exprimer la vie intellectuelle et culturelle
L'architecture et l'aménagement

Catégorie de fonction / Type de fonction

Actuelle

Historique

Résidence
Logement unifamilial

Architecte / Concepteur

s/o

Constructeur

s/o

Informations supplémentaires

Emplacement de la documentation

Archives du comté de Charlotte - Vieille prison - St. Andrews, N-B

Réfère à une collection

Identificateur féd./prov./terr.

1787

Statut

Édité

Inscriptions associées

s/o

RECHERCHE DANS LE RÉPERTOIRE

Recherche avancéeRecherche avancée
Trouver les lieux prochesTROUVER LES LIEUX PROCHES ImprimerIMPRIMER
Lieux proches